Millésime 2005: quand la légende s’écrit
Le blog du vingt-deux passe au crible tous les millésimes depuis 2000, pour que vous sachiez quelle bouteille acheter et quand la déguster.
Après 2000, nous vous proposons un bond de cinq ans en avant pour découvrir le beau millésime 2005. Acclamé dans le Bordelais et même révisé à la hausse par Parker. Les conditions et récoltes ont été également exceptionnelles en Bourgogne. Tout le reste de l’Hexagone a également produit des très grands vins, en blanc comme en rouge. 2005 est l’un des plus belles réussites de ce début de siècle.
Bourgogne
Dire que le millésime 2005 a été très réussi est un doux euphémisme. Le climat a été en règle générale sec, sauf à Chablis. Un hiver rigoureux, un printemps classique et un été donnant aux raisins un bon ensoleillement, dans de telles conditions, les vignerons ont pu vendanger à maturité optimale. En rouge, beaucoup d’appellations ont vraiment tutoyé les sommets (Corton Chambertin ou encore Musigny sont des rêves), en blanc, les vins sont aromatiques et riches, et plus réussis dans le sud de la Bourgogne.
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Bordeaux
Équilibrés, puissants: les vins de Bordeaux du millésime 2005 sont mythiques. Le climat a connu un climat très particulier, on n’avait plus vu telle sécheresse dans les vignobles girondins depuis la fin du XIXème siècle ! Cela a donné du caractère et une grande capacité à bien vieillir. Dans le médoc, 2005 rappelle de le charme de son aîné de 20 ans, le superbe millésime 1985. Dans le Libournais, on appréciera la maturité et la concentration des vins. Les blancs ne sont pas en reste: les liquoreux sont racés et opulents, les blancs de Graves sont généreux et magnifiquement structurés.
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Champagne
Si le millésime 2002 a surclassé tous ses aînés depuis bien longtemps et reste encore aujourd’hui la référence du millénaire, 2005 n’est pas en reste. Après deux millésimes très compliqués suite au chef-d’oeuvre de 2002, les champagnes siglés 2005 ont redonné le sourire aux vignerons et grandes maisons, dont beaucoup ont signées des cuvées de haut vol. Si les meuniers ne sont pas les meilleurs de la décennie, les chardonnays ont eux été très bien réussis. Les Blanc de Blancs 2005 valent donc le détour !
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Rhône
Malgré une saison automne-hiver 2004-2005 très sec (deux fois moins de pluie que lors du millésime précédent !), le millésime 2005, dans le Rhône, a profité d’un meilleur printemps et d’un été doux pour fournier de très belles cuvées. Colorées, aromatiques et puissantes en rouge, elles ont atteint leur apogée. Du nord au sud de la vallée, on retrouve une relative homogénéité de la qualité. En blanc, les vins sont équilibrés et riches, mais parfois trop généreux.
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Loire
Il est difficile de trouver des points faibles au vins rouges de la Vallé de la Loire de l’année 2005. S’ils ne sont pas parfaits, ils n’ont pas vraiment de défaut. Ces vins sont aromatique et colorés, avec une bonne maturité. Les blancs sont eux équilibrés et nerveux. N’attendez plus, il est temps de déguster les ligériens de 2005.
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Autres régions
2005 fut une année grandiose en Savoie et Jura, avec des vins concentrés, sans défauts. L’année fut également belle pour les producteurs alsaciens, notamment pour les cuvées de riesling et sylvaners. Si ce millésime n’a pas été mémorable en Provence, il reste dans les mémoires des vignerons du Sud-Ouest, avec une réussite homogène à Cahors. Quant aux vins étrangers, vous pouvez vous laisser séduire par Cloudy Bay, l’un des vins les plus connus de Nouvelle-Zélande, une merveille de sauvignon blanc.
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